Univers - Alien & Predator - le Xenoverse

Le Xenoverse inclut deux franchises à la fois distinctes (Alien et Predator) et entrecroisées (licence Aliens versus Predator).
La franchise Alien, d'abord, a démarré en 1979. Ce film de très grande qualité entrait alors dans les films d'épouvante, et Alien, le 8^e passager s'est taillé une solide réputation comme un des meilleurs représentants récents de la science-fiction d'épouvante au cinéma. Un deuxième film, Aliens, le retour a été produit en 1986 et portait plus la marque d'un film d'action : les standards et attentes des spectateurs avaient changé, et la production s'est adaptée, James Cameron produisant, presque à l'unanimité des critiques, un chef d'oeuvre. Par la suite, Alien 3 (1992) et Alien, la résurrection (1997) causèrent le déclin radical de la franchise, en particulier en Europe. En 2012 et 2017, les films Prometheus et Alien, Covenant de Ridley Scott ont relancé la machine cinématographique, avec un accueil mitigé mais convaincant.
La franchise Predator, ensuite. En 1987, un an après la sortie d'Aliens, le premier film du chasseur de la jungle remportait un succès convaincant au cinéma. Dans cette histoire, un commando américain est envoyé en Amérique centrale pour enquêter sur la chute d'un OVNI. Le groupe est rapidement pris en chasse par un mystérieux assassin invisible, et le major Schaefer n'a d'autre choix que de confronter l'extraterrestre sanguinaire après la mort de tous ses amis. Considéré par beaucoup comme un classique, il a cependant été bien vite desservi par Predator 2, de 1990, jugé très mauvais et de bien moindre qualité que son prédécesseur. En 2010, un dernier opus, Predators, remporta un succès presque équivalent à l'original en reprenant la recette du succès : des guerriers d'exception des quatre coins du monde se retrouvent ensemble dans une jungle tropicale, et réalisent vite qu'ils ne sont pas sur Terre, et qu'ils servent de jeu pour une race de chasseurs insaisissables. Un autre film devrait sortir en 2018.
Malgré son parcours cinématographique chaotique, le jungle hunter a connu un large succès. C'est ainsi qu'il fut confronté aux Xénomorphes d'Alien, avec lesquels il avait plus d'un atome crochu. La première rencontre entre les deux franchises se fit sur consoles de jeux vidéo en 1994, et c'est le jeu PC Aliens vs. Predator de 1999 qui a clairement permis de maintenir un intérêt vivant pour elles. Le premier film sortit en 2004, et mettait en scène une expédition diligentée par le richissime Charles Bishop Weyland au large de l'Antarctique. Cette expédition tombe sur une pyramide antique apparemment dédiée à un ancien rituel impliquant des Xénomorphes. Trois Yautja (le nom donné aux Predators) arrivent pour arrêter les festivités et massacrent tout le monde. Le film a été accueilli comme un navet, mais a fait le bonheur des fans inconditionnels des deux franchises, à tel point qu'une suite, Requiem, sortit en 2007. Ici, la pauvre ville américaine de Gunnison fait face à une invasion de Xénomorphes et les Yautja viennent, une fois de plus, tuer tout ce qui bouge : une autre suite médiocre, qui mit fin, au moins temporairement, à l'aventure, non sans avoir donné naissance à une des convergences les plus populaires de la science-fiction moderne.

Dans Multiverse RPG, nous avons fait le choix de nous arrêter en 2179, alors que Ellen Ripley se prépare à vivre sa deuxième aventure. Le choix a été fait car il s'agit probablement de la période la mieux connue et la plus populaire.
La Terre est désunie mais parvient à mener une exploration spatiale relativement pacifique via la construction d'unions transnationales et d'administrations internationales. La corporation Weyland-Yutani dispose d'un pouvoir gigantesque sur ces administrations. Elle est obsédée par la collecte et l'exploitation de spécimens xénomorphes et yautja et leur exploitation à son profit. Cela conduit naturellement à des accidents dramatiques.

1.1. Les Terriens
1.2. Les Xénomorphes
1.3. Les Yautja

2.1. Voyage interstellaire
2.2. Médecine
2.3. Cybernétique
2.4. Armement

La zone connue et explorée par l'Humanité en 2179 dans le Xenoverse est assez limitée. Les Mondes centraux sont couramment représentés sur une zone allant de 20 à 30 années-lumière de long en large. Dans Aliens, le monde de destination est à 33 années-lumière de la Terre, et accueille une colonie viable et fermement implantée (jusqu'à l'arrivée des Xénomorphes). Il est donc couramment admis que l'exploration peut avoir atteint une zone allant jusqu'à 60 à 100 années-lumière de la Terre. Cela va à l'encontre d'un calcul très simple fait à partir des discussions du film original (20 mois à la même vitesse aurait conduit le Nostromo à plus de 800 années-lumière de la Terre). Admettons donc que les différents groupes d'exploration devancent les missions d'exploitation et que nous ayons atteint alors un rayon d'exploration de 1000 années-lumière. Ça reste 1/60^e de la Voie Lactée.
Nous sommes donc en droit d'estimer qu'avec 1/60^e de la galaxie cartographié, un peu moins exploité, et au maximum 1/1200^e faisant l'objet d'études approfondies et de projets de colonisation, les mystères sont encore nombreux pour l'Humanité dans le Xenoverse. C'est idéal, car il est possible de jouer des inconnues. Voilà néanmoins ce que nous savons : il y a des milliards d'années, une race antique, les Mala'kak, ou Ingénieurs, auraient créé de nombreuses vies dans la galaxie et terraformé nombre de planètes. Leur grande connaissance de l'ingénierie génétique et planétaire est incontestable. Leurs origines et leurs buts sont difficiles à estimer, cela dit. Il est difficile de dire combien de mondes ils ont terraformé et combien de races évoluées ont été créées, au moins accidentellement. Le rapport à ces créations aurait cependant pu être essentiellement pratique : les Xénomorphes auraient d'abord été une arme, un outil créé par leurs soins dans un but spécifique.
Dans tous les cas, si d'autres races que les Humains existent, soit les Yautja n'en ont pas connaissance, soit ils évitent de mélanger les échantillons qu'ils importent pour leurs jeux (sûrement pour éviter que les proies ne s'affrontent bêtement).

Les Terriens sont des humains en tout point semblables à nous. La plupart ignorent cependant qu'ils sont le fruit d'une expérience des Ingénieurs, et que leurs civilisations et leurs dieux leur auraient été apportés par les Yautja, race de chasseurs les ayant probablement élevé de la sorte pour leurs jeux futurs. En 2007, c'est suite à une invasion de Xénomorphes aux Etats-Unis que le groupe japonais Yutani a obtenu un spécimen de technologie yautja, concevant progressivement de nouveaux appareils à partir de sa technologie. Quelques années plus tôt, le groupe britannique Weyland avait aussi rencontré les premières preuves de l'existence de ces technologies, mais il fallut attendre la fin du XXI^e siècle pour que le Royaume-Uni et le Japon, têtes du nouvel Empire des Trois Mondes, ne fusionnent les deux compagnies et ne créent la Weyland-Yutani Corporation, un mastodonte industriel et technologique qui prit de loin la tête en matière d'exploration et d'exploitation intrasolaire. Charles Bishop Weyland gagna ainsi un pouvoir phénoménal, mais il était limité par sa propre mortalité, que la médecine ne pouvait plus guère repousser. C'est en cherchant le secret de l'immortalité qu'il organisa une expédition lointaine et libéra les Xénomorphes de LV-426. Malgré sa mort, la corporation prospéra, tirant parti de la concurrence entre grandes organisations transnationales pour prendre le contrôle des grandes institutions internationales au cours de la première moitié du XXII^e siècle.
Véritable Etat au-dessus des Etats, la Weyland-Yutani menait l'essentiel de l'effort porté vers les étoiles, pour son profit, sans jamais devoir prendre dans sa poche et abuser de ses privilèges pour palier à ses propres problèmes : bien qu'elle ait ses propres forces de sécurité paramilitaires et ses synthétiques vers 2179, elle faisait toujours appel à des forces militaires régulières, comme les Marines coloniaux américains, pour régler certains cas délicats. C'est ainsi qu'en 2179, LV-246, désormais colonisée, entra en contact avec les Xénomorphes.

La technologie et l'expansion terriennes restent limitées. Malgré l'amélioration considérable du niveau technologique général, le voyage interstellaire reste relativement long et l'usage d'armes à projectiles continue d'être la norme. Sur Terre, l'aventure spatiale a peu à peu réduit les tensions internationales, malgré l'opposition de grands blocs (Empire des Trois Mondes, Amériques Unies, Union Européenne, etc.). La vie dans les missions spatiales et dans les colonies s'organise en ignorant totalement les barrières de l'origine ou de la langue. Le pétrole n'est guère plus utilisé que pour la production de plastique de synthèse, tandis que les énergies fossiles ont largement cessé d'être utilisées.
L'Administration pour la Colonisation Extrasolaire est l'organisme international chargé de régler les litiges sur la propriété des mondes explorés, tandis que la Commission pour le Commerce Interstellaire se charge des droits d'exploitation et des licences commerciales. La Weyland-Yutani possède un siège dans chacune des organisations-clés et dispose de leur contrôle officieux. Pareillement, la compagnie a une influence certaine sur des gouvernements ou des organisations nationales ou transnationales, comme les Marines coloniaux.

Probablement créés ou modifiés pour servir d'armes aux Ingénieurs, les Xénomorphes XX121 représentent, sur de nombreux points, la summum de l'évolution. Leur peau est très solide, leur sang est extrêmement corrosif, ils sont capables de se reproduire en exploitant n'importe quelle forme de vie organique et se reproduisent à une vitesse alarmante. Organisés en ruches autour de reines, ils ont conscience de leur environnement et ne le déséquilibrent pas. Ils se contentent d'exterminer toute menace potentielle à leur existence.
Un des points les plus caractéristiques de cette espèce est leur mode de reproduction : la reine pond des œufs contenant des facehuggers, appelés ainsi car ils s'agrippent au visage et pondent dans l'hôte. L'alien se développe alors dans la cage thoracique et, arrivé à maturité, il en sort en se taillant un chemin avec ses dents dures comme du diamant. Un point notable est leur aptitude à utiliser l'ADN de l'hôte pour l'incorporer à leur propre génome. On pense qu'il s'agit là d'un moyen d'adaptation radical à de nouveaux environnements et qu'il explique l'existence du facehugger. Les aliens peuvent ainsi présenter des différences physiologiques selon leur environnement. On a plus clairement remarqué des modifications notables en une à deux générations selon la race de l'hôte, l'alien commun pouvant muter en predalien dans un hôte yautja. Dans Alien 4, les expériences des Systèmes Unis ont permis d'observer ce que peut devenir un xénomorphe après de nombreuses générations de croisement génétique avec l'Homme. Certaines caractéristiques peuvent être assez étonnantes, comme l'adoption de la marche debout plutôt que de la course quadrupède.

L'alien a une place historique dans la culture yautja, même si on ignore exactement comment cela est arrivé. Il est cependant clair que les chasseurs aient vu en eux la proie la plus difficile qui soit. Ils ont ainsi érigé des temples renfermant des reines, utilisés dans le rite de passage à l'âge adulte de leur race. A plus d'une occasion, cependant, des ruches artificiellement entretenues ont causé un massacre parmi les prédateurs, sur Terre mais aussi sur d'autres planètes. On pense que l'expansion alien est surtout le fait de ces expériences yautja, tandis que les expériences de la Weyland-Yutani les portent sur d'autres mondes encore.

Sa grande dangerosité en tant qu'adversaire lui viendrait de sa capacité à ressentir très finement les vibrations, de l'air comme du sol, et à capter les variations de température (et donc de luminosité) avec beaucoup de précision. Cela explique comment il peut être si précis et apte à la dissimulation et à l'orientation, malgré l'absence d'yeux. Certaines études envisagent l'existence d'un lien télépathique entre individus d'une ruche, et même d'une capacité de la reine à transmettre l'intégralité de la mémoire de l'espèce dont elle dispose (mémoire génétique et expérience). Leur communication a aussi de bonnes chances de se faire par le biais de phéromones, ce qui pourrait expliquer qu'ils sachent quand attaquer en sentant la peur de la proie, ou qu'ils sachent qui est porteur d'un embryon xénomorphe.
Malgré les apparences, les aliens mangent de la viande. Il est cependant difficile d'estimer la composition exacte de leur régime. Il semble en tout cas qu'ils conservent leurs victimes et qu'ils s'en nourrissent occasionnellement. Il est cependant impossible de savoir si c'est pour croître, se régénérer, ou même se maintenir en vie. Il est possible que l'alien puisse se maintenir en vie durant de longues périodes de repos sans manger.

Les Yautja sont des extraterrestres anciens et féroces ayant un temps régné sur la Terre. Ils auraient apporté à plusieurs communautés les outils pour créer les premières grandes civilisations et auraient laissé dans leur sillage les histoires des dieux antiques. Malgré leur départ, leur présence n'est pourtant pas terminée : une multitude d'événements impliquant les predators à travers l'Histoire ont marqué la disparition de grands guerriers comme de civilisations.
On ignore exactement leur origine, leur âge ou les subtilités de leur société. On sait qu'ils ont eu des contact avec les Ingénieurs il y a très longtemps, et que leur technologie est très en avance que tout ce qui a jamais été créé sur Terre. Ils semblent se constituer en tribus aux traditions et aux philosophies guerrières parfois divergentes. Le combat est au centre de leurs vies et de leurs rapports sociaux, et la culture yautja honore la victoire au combat contre les adversaires les plus dangereux qui soient, marquant par exemple le passage à l'âge adulte par une épreuve impliquant une ruche xénomorphe.

Le Yautja adulte se déplace généralement seul. Malgré quelques devoirs, il semblerait qu'il cherche d'abord des lieux touchés par la guerre où trouver d'habiles guerriers. Le code d'honneur suivi par les jungle hunters, tribu la plus commune sur Terre, n'est pourtant pas partagé par tous. Les super predators, dont on ignore s'ils sont en guerre avec eux ou capturent parfois certains de leurs membres pour s'y mesurer, semblent préférer déplacer des guerriers triés sur le volet pour les amener en un seul lieu, et ne respectent guère ce code d'honneur. Enfin, un groupe ancien ne respectant aucun code, les killer predators, écument l'espace en tuant toute espèce intelligente rencontrée, et utilisent même des aliens comme chiens de chasse. Ce dernier groupe est, en revanche, clairement l'ennemi du groupe des jungle hunters.
On note des différences physiques singulières entre les jungle et les super, les seconds étant généralement plus musclés et ayant une tête plus allongée, mais portant aussi des armures plus légères au profit d'un armement un peu moins timoré. De manière générale, l'une comme l'autre des sociétés pratique le marquage rituel et porte des dreadlocks. Plus un yautja est vieux, plus il tend à arborer une peau irrégulière marquée d'excroissances similaires à de gros poils.

Physiquement parlant, le Yautja est, en général, un guerrier-né. Le predator est capable d'effectuer des sauts impressionnants selon les standards humains, et il possède une peau épaisse et un métabolisme très rapide. Le guerrier moyen peut survivre à plusieurs coups de feu et s'en remettre en quelques heures sans attention médicale particulière, outre l'extraction des projectiles sans anesthésie. Leur tolérance à la douleur est donc, elle aussi, très élevée. Leur sang vert fluorescent semble capable de tempérer l'acidité du sang xénomorphe, mais aussi de résister aux agressions bactériologiques, et renfermerait le secret de leur longévité supposément très grande. Il a été découvert que le sang des Yautja accorde longue vie et santé à un humain.
Une particularité de l'ADN yautja est qu'il est très facile à exploiter, ayant conduit tant à des expériences au début du XXI^e siècle sur Terre, qu'à la naissance d'hybrides xénomorphes en une seule génération.
Le Yautja serait une sorte de reptile, à sang froid, et carnivore. Sa vision détecte essentiellement la lumière infrarouge, une limitation qu'il parvient à supprimer avec son bio-masque. Malgré sa rapidité à guérir et un métabolisme donc très rapide, il devrait se nourrir tous les deux jours.
Si les Yautja ont un langage écrit, on n'a guère observé de langage parlé au sens où nous l'entendons. Les chasseurs semblent disposer d'un langage des signes assez efficace. Peut-être leurs grognements et borborygmes sont-ils un langage que nous ne comprenons pas ? Les super predators ont usé d'un langage parlé compréhensible pour l'humain, mais en utilisant une fonction de synthèse vocale de leurs bio-masques, ce qui semble indiquer que cette tribu aime pratiquer la moquerie. Les killer predators useraient de la même fonction pour terrifier leurs proies, reconstituant des menaces et de sombres prédictions avec les voix enregistrées des défunts. Le jungle predator commun utilise aussi ce synthétiseur, souvent pour jouer avec la proie, mais un Ancien semble capable d'en user pour tenir une véritable discussion.
On peut enfin noter que, si le chasseur est couramment solitaire, une chasse groupée n'est pas non plus si rare que cela, et le Yautja moyen est capable d'humour et de flagornerie en société.

Malgré des différences au niveau de l'équipement de leurs chasseurs, les tribus yautja observées semblent posséder les mêmes technologies et la même compréhension de l'univers. Cette technologie est largement tournée vers le combat. Parmi leurs créations les plus impressionnantes, on note le bio-masque, le camouflage portatif et le lance-plasma d'épaule. Si le chasseur porte aussi des instruments plus rustiques, comme des lances, des filets ou les classiques lames de poignet, il faut bien comprendre que ces armes sont autrement plus solides et dangereuses que leurs équivalents terriens. Il suffit d'observer l'absence presque totale d'effet du sang de xénomorphe sur leur équipement. Certaines armes originales peuvent parfois être utilisées, comme des lance-plasma montés en pistolets par exemple.
Le bio-masque fait à la fois guise de masque environnemental et d'outil au combat. Il pallie aux limites visuelles du Yautja en lui apportant plusieurs modes de vision alternatifs, gère les systèmes de ciblage automatique et donne des indications sur l'état du matériel ou du vaisseau.

La culture yautja est portée sur le combat et sur la chasse. La défaite en chasse est considérée comme un déshonneur qui conduit couramment le chasseur à se suicider en emportant son gibier et toute trace de sa propre présence avec lui. Le vaisseau d'un chasseur mort est configuré pour rentrer à son port d'attache pour transmettre les enregistrements du bio-masque à sa tribu. Les accomplissements des chasseurs sont archivés et gardés en mémoire.
Les jeunes disposent généralement d'un armement limité et doivent tuer leur première proie intéressante pour passer à l'âge adulte (et on organise parfois des luttes groupées contre des ruches xénomorphes). Les pratiques varient apparemment d'un groupe à un autre, mais le marquage rituel semble relativement répandu. 30% de la population mâle serait qualifiée de jeune. 45% s'est vue reconnaître des droits d'adulte et 15% entre dans les rangs de l'élite de la société, après avoir combattu plusieurs adversaires redoutables et avoir atteint un certain talent dans l'emploi d'une arme de prédilection. Les chasseurs ayant collecté trois trophées de reines xénomorphes passent une nouvelle épreuve de nettoyage de ruche avec au maximum deux compagnons, et les survivants deviennent des chefs de clan. Ils représentent à peu près 5% de la population mâle et se voient attribuer des femelles à féconder. Les maîtres planétaires et dirigeants yautja représentent moins de 1% de la société, tandis que les mauvais sang, les parias ayant été capturés ou ayant survécu à un échec, constitueraient 2% de la population. Les chasseurs vieux de plus de 1000 ans deviennent des Anciens, qui forment les jeunes et transmettent les traditions. Il existerait encore un dernier groupe, les Philosophes, mais aucun n'a jamais été vu.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le Yautja ne méprise pas les Terriens. Un Yautja sage apprend même à les respecter. Si un humain est loin d'être aussi fort, robuste ou évolué qu'un Yautja, sa débrouillardise et sa créativité sont reconnues, et plus d'un predator est tombé par excès de confiance face à un guerrier de la Terre. Certains humains seraient même pris comme apprentis afin d'apprendre la voie du chasseur. En outre, le Yautja respecte généralement les populations, et n'affronte ni les femmes enceintes ni les enfants. Rompre cette simple règle conduit à des représailles, comme dans la quasi extermination des killer predators il y a bien longtemps.

Le Xenoverse n'est probablement pas le plus impressionnant des univers exploités sur un plan technologique. Son intérêt est essentiellement sa noirceur, la férocité et la dangerosité des ennemis y étant rencontrés le rendant unique dans Multiverse RPG. Reste que cet univers a connu au moins une race extrêmement avancée, et que nous en savons trop peu sur les Yautja pour affirmer avec certitude que leur niveau technologique ne les met pas en concurrence directe avec des factions d'autres univers plus évolués.

En matière de voyage interstellaire, les sources semblent contredire les calculs opérés de façon basique par beaucoup de fans : l'hyperdrive à tachyons Romberg-Rockwell Cygnus 5 d'un vaisseau de classe Conestoga est supposé propulser le navire à 0.74 années-lumière par jour, soit 0.03 années-lumière par heure. C'est deux fois moins que ce qui est calculé d'après le trajet Terre-LV246 ; mais on se doute que le vaisseau a pu partir d'une colonie à mi-chemin. Cette source valide une étendue de la connaissance terrienne de l'univers à environ 500 années-lumière de distance de la Terre.
Les temps de voyage sont très longs. Il faut ainsi trois semaines pour aller d'une base terrienne à une colonie éloignée, et compter près de deux ans pour une mission minière aux confins de l'espace exploré. Pour cette raison, les Terriens ont largement recours à la stase, une méthode de mise en sommeil qui ralentit les fonctions vitales, altère le vieillissement mais permet aussi de réduire au minimum les besoins physiologiques des individus. Le processus est assez bien maîtrisé en l'absence d'accident et les sujets ne ressentent des effets secondaires que brièvement. Cela permet de limiter les réserves à embarquer, à gagner en place, en vitesse, etc. Si les ordinateurs de bord semblent aptes à gérer la navigation à de telles vitesses, des anomalies comme un appel de détresse ou une avarie sévère doivent normalement réveiller l'équipage, par mesure de sécurité et pour leur permettre d'intervenir.

L'inconnue majeure dans cet univers est la capacité de voyage interstellaire des Yautja. Il semble d'ores et déjà que leurs vaisseaux soient largement automatisés et voués simplement au transit et à l'oeuvre du chasseur. Ils sont présentés disposant d'une grande salle à trophées, mais la présence de dispositifs de stase ou de réserve alimentaire est incertaine. On a déjà vu que le Yautja doit se nourrir tous les deux jours. Il est donc clair que vaisseau-mère d'où partent les vaisseaux de chasseurs se trouvent à deux jours de vol au maximum de leur objectif. A une occasion au moins, un vaisseau personnel est présenté quittant une planète yautja pour se rendre sur Terre.
D'après ces observations, il semble très clair que la propulsion des vaisseaux yautja soit autrement plus puissante et sophistiquée que celle des Terriens. Leur niveau technologique en général peut en tout cas constituer une preuve en lui-même. L'inconnue reste la vitesse approximative. En admettant que LV246 soit une colonie très éloignée, alors les Yautja, qui cherchent à garder leurs distances avec les Terriens, disposeraient de mondes au moins un peu plus lointains de la Terre que 33 années-lumière. Leur vitesse serait ainsi au minimum de 0.7 années-lumière par heure. C'est plus de 20 fois plus rapide au moins qu'un vaisseau terrien de haute technologie. En considérant qu'il s'agit d'un minimum et en prenant en compte leur capacité à occulter leurs vaisseaux, il est clair que les Yautja peuvent librement aller et venir en espace terrien sans trop craindre d'être dérangés par les autorités locales.

Contrairement à la technologie de voyage interstellaire, la technologie médicale de la franchise Alien ne déçoit pas. On peut en tout cas créditer le film Prometheus pour nous avoir permis de faire plus ample connaissance avec le Med-Pod, probablement ancêtre indirect de la table opératoire du premier film. Ce que l'on voit de la médecine d'alors ne diffère pas fondamentalement de nos méthodes actuelles : un balayage d'ondes permet d'examiner le corps et son intérieur en détails et en temps réel, et une batterie d'outils chirurgicaux autonomes peut être réglée pour effectuer, en un temps très court, une intervention chirurgicale. La chirurgie, surtout urgentiste, repose encore largement sur des techniques invasives et l'usage de l'anesthésie médicamenteuse.
Il est néanmoins intéressant de voir que du personnel de soins particuliers existe encore, et qu'un médecin de bord est affecté à chaque navire, même pour de petits équipages. Il faut sans doute y voir la nécessité d'un jugement humain professionnel à la lumière des faits bruts exposés par les machines. En outre, le lit médical ne peut probablement pas palier à tout, et il doit être possible d'obtenir, si l'on y met les moyens, un chirurgien apte à pratiquer des actes moins éprouvants pour le corps. La durée de vie de Charles Bishop Weyland semble en tout cas attester de l'existence d'un éventail de soins extrêmement avancé adressé à qui en a les moyens. La prolongation de vie jusqu'à des âges dépassant allègrement le siècle est possible, mais la médecine ne permet pas de ralentir le vieillissement significativement, et duper la Mort n'est pas encore au programme.

En ce qui concerne les Yautja, la médecine semble, à première vue, plus primitive. Cela dit, ça pourrait n'être qu'une impression. Le chasseur est bien plus résistant, endurant et durable qu'un humain. Leur culture incite peut-être aussi à une certaine vaillance devant la douleur, et à la confiance dans leur corps supérieur et sa capacité de guérison. Le medicomp typique inclut des instruments de chirurgie, des ingrédients pour baumes, de l'antiseptique et des agrafes chirurgicales, et ce kit suffit à guérir des blessures mineures, quoiqu'impressionnantes, en un temps assez court. Il est difficile d'estimer, en revanche, le matériel à disposition dans un vaisseau personnel ou dans un vaisseau-mère. Si le Yautja en chasse doit se montrer vaillant et fort, un chasseur victorieux d'un adversaire difficile, tout auréolé de gloire, ne doit pas manquer de soins à son retour, fusse-t-il blessé. On peut donc partir du principe que la médecine yautja se montre capable de soigner toute blessure qui n'ait pas tué le chasseur au moment de son arrivée en un lieu où il pourra être soigné. Au vu du niveau d'automatisation de leurs vaisseaux, il est aussi possible qu'ils disposent de lits médicalisés, similaires dans leur principe aux lits médicalisés humains, mais plus sophistiqués.

Si les Yautja ont un corps d'une force rendant l'usage de machines assez souvent inutile, les Terriens ont développé de nombreuses machines tout au long de leur Histoire. Les premières machines-outil n'ont bien sûr rien à voir avec des robots et remontent à plusieurs siècles. A l'heure actuelle, l'Humanité a atteint un niveau de maîtrise suffisant pour palier à ses limites physiques via une multitude de machines dédiées. L'automatisation est importante et permet de disposer d'industries, de vaisseaux et de véhicules en général requérant peu de personnel et de manipulations particulières. La robotique se divise pourtant largement en deux axes dans le Xenoverse : le robot se limite généralement à un appareil non autonome, comme l'exosquelette standard servant tant de machine de chantier que de véhicule de combat ; pour les machines autonomes, le terme synthétique est utilisé.

Le Synthétique se démarque largement de la robotique telle que conceptualisée dans les autres univers de science-fiction en général. Développés à partir du début du XXI^e siècle, ils ont évolué vers une forme proche de leurs modèles humains. Le synthétique classique est fabriqué afin de reproduire, à partir de tissus et mécanismes artificiels, le fonctionnement du corps humain. Il ne respire pas et n'a pas besoin de nourriture, mais il peut simuler un mouvement respiratoire et manger, pour lui donner une apparence de normalité et faciliter le contact avec les humains. En revanche, il ne ressent ni douleur ni peur mais ne cherche pas à les imiter, car ce serait considéré comme un maquillage excessif par le dernier des parvenus.
Leur capacité de traitement d'informations colossale et leur base de données, donnée comme acquise, leur permet non seulement de prendre des décisions approchant en apparence de l'instinct, mais aussi de conceptualiser des idées, de conduire des réflexions créatives et de se constituer une opinion. Une personne non entraînée peut aisément les confondre avec un humain normal jusqu'à ce que l'évidence lui saute aux yeux. Au-delà de l'absence de peur ou de douleur (et la couleur blanche de leurs fluides), ils ne possèdent pas de conscience d'eux-mêmes outre l'ersatz de conscience fabriquée qui leur a été donné, et ils n'ont pas non plus de réelle désir de préservation : ils sont programmés pour éviter de se mettre en danger au quotidien, mais sacrifient volontiers leur intégrité physique et mettent en péril leur existence si l'ordre leur est donné, ou si la survie d'un humain en dépend.
En raison de leur force, de leur rapidité, de leur intelligence et de leur ressemblance aux humains, que beaucoup trouvent malsaine, les synthétiques sont parfois mal acceptés ou rejetés, mais même un sceptique peut venir à les apprécier à force de vie commune ou après un sauvetage. D'ailleurs, le synthétique est loin d'être immortel : sa conception reste fragile et, s'il peut continuer à fonctionner malgré des mutilations graves, il résiste moins bien aux balles ou au vide qu'un humain, tandis que des atmosphères toxiques ou des pressions extrêmes finissent par le détruire aussi sûrement qu'un humain. Le synthétique ne peut aussi pas fonctionner plus de 400 jours sur sa batterie, et une recharge périodique de 72 heures maximum est nécessaire. En outre, tout ou partie de son corps doit être vérifié, remplacé et remis en état tous les 2 ans pour palier à son usure naturelle.

Comme le synthétique n'est généralement pas menacé par les Xénomorphes (sauf en cas de rage ou s'il semble représenter une menace), Weyland-Yutani a réfléchi à la possibilité d'en user pour étudier et/ou éliminer des ruches. Leur usage au combat est cependant illégal de très longue date, et les armées s'en servent essentiellement afin de servir de médiateurs, de conseillers et d'assistants techniques et médicaux au sein des groupes expéditionnaires.
Malgré la législation, la Weyland-Yutani a commencé à produire des synthétiques de combat dépourvus des aspects humains des synthétiques classiques : leur peau n'est pas complète, leur voie est très robotique et ils n'ont guère de prédisposition à l'empathie. A la place, ils sont renforcés contre les dangers du combat et disposent d'une configuration et d'une programmation orientés vers l'obéissance et l'excellence au combat. Contrairement au synthétique classique, il peut être sévèrement mutilé, y compris privé de tête, et continuer à se battre, lui donnant une apparence de soldat zombie. En théorie, ils restent soumis aux Trois Lois de la Robotique comme tout synthétique, mais la Weyland-Yutani pourrait disposer au moins d'unités spécialement désignées pour s'occuper de cibles humaines.
A côté de ces zombies, Weyland-Yutani se dote aussi d'équipes de sécurité plus travaillées, moins efficaces au combat mais tout de même capables de mener une belle lutte, avec une finition bas de gamme mais complète et un minimum de programmation sociale. Ces équipes de sécurité constituent la partie visible du dispositif synthétique de sécurité de la corporation et, en tant que service de protection, ils tombent dans un vide juridique qui ouvre la voie à une révision des lois internationales.

Usuellement, Weyland-Yutani dote aussi ses synthétiques de programmes dormants, en faisant des espions ou, du moins, des agents dormants prêts à détourner une mission selon certains critères. Un tel synthétique peut pratiquer l'espionnage industriel, mais aussi contrôler le respect de certains ordres et inciter une équipe à mener une mission particulière, comme ce fut le cas dans le premier film. Mis à part cette programmation spéciale, cela dit, rien ne les distingue de synthétiques classiques.
On sait aussi que des synthétiques de plaisir ont été développés, sans doute pour lutter contre la prostitution et étendre légalement le commerce du sexe. Leur spécificités exactes sont inconnues, mais on peut imaginer que les concepteurs proposent tant des modèles réalistes que des modèles fantasmagoriques aux organes modifiés.

Le Xenoverse, malgré les apparences, dispose tout de même d'atouts non négligeables sur le plan de l'armement. Outre la technologie yautja, les Terriens ont plus de ressources qu'on pourrait le croire.

En matière de vaisseaux, d'abord, les forces terriennes n'ont pas perdu de temps en innovant. Le navire de classe Conestoga, classique américain, doté par un moteur à fusion froide, embarque ainsi une série de missiles balistiques anti-satellites, deux canons à particules au proton capables de désactiver d'autres vaisseaux à 250km, mais aussi un double-canon laser de lutte anti-chasseurs et anti-missiles, deux doubles-railguns capables d'éventrer les vaisseaux de guerre de son univers à plus de 100km, une soixantaine de mines, une dizaine de contre-mesures et une paire de drones brouilleurs.
Le même vaisseau peut emporter 2000 combattants en stase, déployables depuis des navettes ou 80 modules de débarquement rapide. Ces navettes, typiquement des UDL-4 Cheyenne, fournissent un appui au sol considérable avec leur canon rotatif, leurs missiles anti-chars, leurs roquettes de barrage et leurs missiles air-air. Ils peuvent en outre embarquer un transport blindé de personnel M577 et une section de combattants.

Quel est l'armement de ces combattants ? Tout d'abord, le M577 est un engin d'une puissance négligeable, avec un blindage épais, deux canons rotatifs, deux canons à plasma et un mortier léger. C'est aussi un petit poste avancé mobile, capable de maintenir une liaison entre des unités distantes jusqu'à 150km.
Penchons-nous plutôt maintenant sur la protection du soldat, et américain en particulier. Si la veste de protection M3 est plutôt une protection légère et pratique attribuée aux forces de réaction rapide et aux missions à faible potentiel d'exposition, la veste M4 est un ensemble de protection plus complet protégeant efficacement les zones vitales du corps. Le casque M10 inclut l'essentiel dont peut avoir besoin un soldat : de la protection contre la plupart des agressions, un système de communication intégré, des lunettes de combat, une source de lumière et une liaison vidéo. D'autres protections complètes et/ou plus sophistiquées existent aussi, comme les sortes de cagoules blindées portées par les commandos de Weyland-Yutani (peut-être pour cacher les synthétiques de combat en-dessous d'elles ?).
L'armement typique du marine inclut tant des éléments rustiques que des fleurons de technologie. Le couteau de combat classique côtoie ainsi divers types de pistolets, typiquement chambrés en 9mm, des pistolets-mitrailleurs, mais aussi les emblématiques fusils à impulsion M41. Léger, compact, robuste, hermétique, stable, il emploie des munitions subsoniques de 10mm par chargeurs de 99 unités (bien que les marines avertis en retirent 4 pour éviter l'encombrement) et des grenades de 30mm. Une lunette de visée électronique réglable de série peut être retirée et remplacée par un système de visée à modes de vision multiples, utile en conditions difficiles mais à la portée médiocre. Pour identifier les menaces proches, les combattants préfèrent ainsi embarquer des détecteurs de mouvements. D'autres armes incluent naturellement des fusils de précision, des fusils à pompe, des lance-flammes, mais aussi des smartguns M41AE2 ou M56, mitrailleuses à visée assistée intelligente, des miniguns M90, une gamme complète de lance-missiles, lance-grenades et lance-roquettes, des mortiers, et même des systèmes automatiques de défense.
D'autres véhicules spécialisés sont encore disponibles pour les marines coloniaux, allant des classiques transports de combat, chars, véhicules d'artillerie et lance-missiles lourds aux exosuits, des exosquelettes militarisés. L'équipement peut aussi inclure d'utiles torches de découpage et outils de piratage informatique.

Concernant les Yautja, notre connaissance se limite à ce que nous avons pu observer d'eux. Notre connaissance de leurs vaisseaux, pour commencer, est très lacunaire, mais nous les savons dotés, au moins pour certains, d'armes à particules de forte puissance et de missiles à forte capacité.
En matière d'équipement de chasse, nous avons malheureusement bien des exemples pour nous donner une idée de leur attirail type. Le chasseur porte typiquement une armure, constituée soit d'un type de cuir traité d'origine inconnue, comme vu sur les super predators, soit métallique. Un bracelet permet de contrôler les divers systèmes intégrés, comme un camouflage optique, très efficace et durable mais produisant une dépression visuelle à l'emplacement du chasseur et susceptible de se court-circuiter en cas d'humidité, et donc pas infaillible ; une charge d'auto-destruction ; le communicateur du bio-masque et la liaison au vaisseau personnel ; et, pour les chasseurs confirmés, le lance-plasma, dont le classique viseur à trois points rouges est devenu une signature.
Le bio-masque dispose de plusieurs types de vision, dont des modes de vision infrarouge et électromagnétique, mais aussi au moins un mode d'examen anatomique, peut-être utilisé plus pour examiner l'intérieur d'une nouvelle proie et ses faiblesses que pour déterminer la présence d'embryons sur les femelles ou les signes de panique. Le bio-masque enregistre aussi les faits et gestes du chasseur et enregistre des bandes sonores, parfois utilisées pour communiquer ou perturber les proies.
Le medicomp vu plus haut est aussi un essentiel. Un chasseur sur une longue chasse emportera typiquement un Sat-com, un appareil chargé de conserver un lien avec le vaisseau et d'obtenir des aides à l'orientation ; un tamis énergétique capable de concentrer l'énergie statique pour recharger les armes ; et parfois un émetteur de charge électromagnétique, employé sur les proies technologiquement évoluées pour désactiver leurs systèmes électroniques.
Les armes comprennent un assortiment variable d'armes à particules au plasma, dont le célèbre lanceur d'épaule, apte à perforer les blindages, et le moins connu pistolet, moins puissant mais non moins mortel, qui a servi de base à la rétro-ingénierie de la Yutani. Chaque arme est différente en apparence et peut différer en configuration. Le bracelet peut aussi porter un lance-fléchettes de plasma. A plus d'une occasion, les Yautja ont utilisé des explosifs à retardement, à détonateur ou à capteurs de proximité. Les lames ont cependant la part belle, à commencer par les lames de poignet, souvent portées en paires, mais possédant une variante dite cimeterre, à lame longue unique. Le combistick est une lance rétractable meurtrière entre des mains habituées. Les disques intelligents sont des disques tranchants à visée autonome, que certains préfèrent remplacer par le non autonome, mais plus large et efficace sur des groupes, shuriken. Occasionnellement, un chasseur peut utiliser des filets ou un fouet de combat, ou encore un fusil à harpons. Les super predators sont aussi les seuls connus à utiliser des drones à l'apparence d'oiseaux de proie (les faucons predators).
A l'occasion, les super predators utilisent aussi des bêtes comme chiens de chasse. Plus extrêmes, les killer predators utilisent des xénomorphes dans le même but. Ces derniers Yautja sont aussi connus pour leurs armures complètes et l'utilisation de brouilleurs électromagnétiques à pulsation continue, capable de couper tout appareil électronique dans de vastes zones et sur des durées prolongées. Contrairement aux autres Yautja observés, chez qui le bio-masque est un casque à part, le bio-masque du killer est une pièce de l'armure dont la partie faciale seulement est amovible.