Univers - Star Wars - le Lucasverse

Il y a bien longtemps, dans une Galaxie lointaine, très lointaine ...
Ainsi commencent tous les épisodes de Star Wars depuis 1977. Cette franchise de science-fiction iconique, créée par George Lucas, brasse des milliards de dollars depuis quarante ans. Après la Trilogie de 1977-1983, qui racontait la lutte de Luke Skywalker contre l'Empire Galactique, l'univers créé par George Lucas se fit beaucoup de détracteurs, mais ses produits dérivés (jouets, jeux vidéo, livres, comics, etc.) continuaient d'étendre la richesse du créateur et l'implication des fans.
Dans la fin des années 1990, la réputation de la franchise commença cependant à battre de l'aile, surtout en raison de la qualité discutable de plus en plus de produits dérivés. La démocratisation d'internet, la sortie de produits de qualité et, surtout, l'arrivée de la Prélogie, en 1999-2005, qui retraçait le parcours initiatique de Darth Vader et la chute de la République Galactique, relancèrent la machine de plus belle. En effet, George Lucas n'avait pu, faute de moyens, réaliser la première moitié de son histoire, et le succès de cette nouvelle série de films, suppléé par un travail intelligent des filiales et partenaires commerciaux, permit de maintenir le phénomène Star Wars vivant.
A travers la communauté des fans, ce que l'on appelait désormais l'Univers Étendu s'employa à combler les trous narratifs et à doter personnages principaux et secondaires d'histoires longues et complexes. Le mouvement était d'autant plus actif qu'il était quasiment certain que Lucas n'avait pas vraiment de script pour la trilogie de films suivante qu'on le soupçonnait de préparer. Après le rachat de la franchise par The Walt Disney Company, cependant, il apparut rapidement que l'Univers Étendu serait laissé de côté au profit de récits entièrement originaux.
Au gré des années, la fanbase la plus engagée se réconcilia largement avec cette décision. Cependant, l'accueil réservé au Réveil de la Force, le huitième épisode de la série, a été mitigé. L'accent donné sur les produits dérivés, qui n'étaient plus vus comme des approfondissements mais comme des précisions (importantes) sur le récit, finit de fâcher une partie des fans contre Disney et leur licence fétiche. Dans le même temps, la sortie plus populaire de Rogue One initiait une nouvelle stratégie commerciale, inspirée du phénomène Marvel, autour de plusieurs arcs narratifs indépendants.

Le Lucasverse se situe en pleine Trilogie, juste après l'épisode IV original et, donc, dans la période suivant le récent Rogue One.
L'Empire Galactique a subi un coup sévère dans la bataille de Yavin : un million de militaires et la crème du Haut Commandement ont disparu dans l'explosion de l'Etoile Noire, une station spatiale gigantesque capable de détruire des planètes. L'Exécuteur Vader lui-même a dû prendre la fuite.
La base rebelle est désormais assaillie par quelques survivants impériaux revanchards et s'apprête à une offensive régulière. Le combat continue et est loin d'être perdu. Depuis la destruction d'Alderaan, de nombreux mondes ont commencé à se soulever. La Guerre civile galactique a pris son envol.

Notons que Multiverse RPG suivra la ligne canon imposée par Disney, malgré mon propre ressentiment et mon amour pour l'Univers Étendu ancien, devenu la ligne Legends. Des changements manifestes et parfois subtils ont été opérés sur les organisations, l'Histoire et des personnages-clé de la franchise. Les fans de la vieille heure sont appelés à actualiser leurs connaissances, comme moi.
En revanche, Legends continuera d'être exploité comme une source d'inspiration en matière de technologie, de Force, de tactiques, etc.

1.1. L'Empire Galactique
1.2. L'Alliance pour la Restauration de la République (Alliance Rebelle)
1.3. Les factions mineures

2.1. Voyage interstellaire
2.2. Médecine
2.3. Cybernétique
2.4. Armement

3.1. Concepts de la Force
3.2. Côtés clair et obscur
3.3. Les prophéties de l'Elu

Cette présentation se base sur l'état de l'univers canon (ou Disney) en date du 05/05/2018.

Le Lucasverse est dominé par l'Ordre Nouveau, mieux connu sous le nom d'Empire Galactique, ou simplement d'Empire. Cet Etat domine l'essentiel des territoires galactiques connus et s'est secrètement inséré dans les Régions Inconnues. Sa puissance militaire incontestable lui a permis d'affirmer son autorité sur un territoire de plus en plus agité et divisé dans les dernières années de la République Galactique.
Son autoritarisme croissant, et en particulier ses lois discriminatoires à l'égard des non-humains, ont cependant conduit à de nombreuses révoltes et à une résistance plus ou moins forte à son autorité. Les mouvements de résistance locaux ont fleuri et continuent de se maintenir, mais c'est l'émergence de l'Alliance pour la Restauration de la République, ou Alliance Rebelle, ou simplement Rébellion, qui a permis de fédérer une grande partie de ces mouvements et de faire peser une réelle menace sur l'Empire.

Cette liste n'est pas exhaustive. Rappelez-vous que vous êtes libres de créer des personnages hors de toute faction et d'exploiter pleinement l'univers de la franchise.

L'Ordre Nouveau a été instauré il y a 20 ans par le Chancelier Suprême Sheev Palpatine. Secrètement le dernier Seigneur Noir des Sith, Dark Sidious, il avait conspiré pour précipiter la chute de la République Galactique, et prendre le pouvoir. Manipulant l'opinion et usant de l'armée, il conduisit l'Ordre Jedi, ennemi naturel des Sith, à la quasi extinction. Devenu Empereur, il assit son autorité par la violence, donnant à son dernier apprenti, Dark Vador, la tâche de traquer et éliminer les derniers Jedi aux côtés des Inquisiteurs. Le concept de Force, base de toute vie dans la Galaxie, fut officiellement démenti, et les pouvoirs de Palpatine, de Vader et des Inquisiteurs furent cachés à tous, à l'exception d'un petit nombre.
Cette tâche était supposément presque accomplie quand l'ancien maître de Vader, Obi Wan Kenobi, fit son retour. En sa compagnie : un jeune fermier de Tatooine, fils caché de Vader et dernière chance de retour à l'équilibre dans la Force d'après les derniers Jedi.

L'Empire est un Etat totalitaire, et les derniers reliquats de la République ont été balayés peu avant la destruction d'Alderaan, avec la dissolution finale du Sénat. Depuis son instauration, il a dirigé les entreprises de la Galaxie et usé de l'esclavage et des travaux forcés pour entamer de grands travaux d'expansion et de modernisation de ses armées. Par l'intimidation, il soumit quantité de gouvernements locaux, trop heureux de de fournir personnels, ressources et renseignements à l'Empire pour éviter l'occupation. Même le puissant Cartel Hutt fut contraint de collaborer.
La soumission d'une galaxie entière requérait des moyens colossaux, mais le gros des crédits partit cependant dans des projets spéciaux supposément capables de maintenir la Galaxie dans une Terreur perpétuelle. C'était l'objectif de l'Etoile Noire. Depuis sa destruction, des programmes d'armement plus modestes ont reçu un coup de pouce, comme le développement des super destroyers stellaires. Sans le Sénat Impérial pour juguler le mécontentement, les troupes conventionnelles jusque là négligées se retrouvent sollicitées au-delà de leurs capacités, révélant leurs faiblesses et incitant l'accroissement des troubles. Il faut dire que, si l'Empire a probablement à sa disposition la plus grande force militaire de l'Histoire galactique, l'étendue de son domaine est telle qu'il lui est difficile de maintenir une présence suffisante dans beaucoup de régions.
Pourtant, l'Empereur Palpatine poursuit ses plans en lançant secrètement la construction d'une autre Etoile Noire. Le projet reste ralenti par la nécessité de répondre aux actes de rébellion, car le pouvoir de l'Empire sur beaucoup de territoires galactiques reste fragile.

L'Empire ne compte pas que sur la force brute. L'HoloNet diffuse sa propagande à travers la Galaxie, avec plus ou moins de succès. C'est au Bureau de la Sécurité Impériale, à ses agents et à ses forces spéciales, de trouver et éliminer les cellules séditieuses et les agitateurs au sein des populations. Le COMité Pour l'ORdre Nouveau (COMPORN) dirige cette agence et l'ensemble de l'effort de censure et d'endoctrinement à travers l'Empire. Depuis la Bataille de Yavin, des unités spéciales, inspirées des unités rebelles, comme l'escouade Inferno et l'escadron Scar, ont été constituées pour traquer les cellules rebelles.

De manière générale, les populations humaines et cousines de l'Humanité vivent bien ; en particulier près du cœur de la Galaxie, où richesses, troupes et effort de propagande se focalisent principalement. L'Humanocentrisme est une idéologie qui s'est développée bien avant l'Empire actuel, mais fait partie intégrante de sa politique. Elle permet de priver des races entières de droits en cas de sédition, d'asservir des peuples entiers et de servir les impératifs politiques et économiques de l'Etat. Plus on s'éloigne du centre de la Galaxie, plus l'effort d'industrialisation et de militarisation impérial affecte l'environnement et les populations ; non-humaines en particulier. Si certains peuples, même humains, sont largement engagés dans la résistance à l'Empire par idéal (Naboo, Corellia, Alderaan), le gros de la résistance se développant contre l'Empire provient de cette double-contrainte raciale et environnementale. De manière progressive, les dernières poches de résistance séparatistes, les mouvements locaux et les cellules de renseignements non officielles ont uni leurs forces. La majorité a finalement fondé l'Alliance Rebelle.
Tout cela conjugué explique la résistance supérieure de la Bordure Extérieure à l'Ordre Nouveau. Longtemps laissée en paix par la République Galactique, elle a été soumise à de tels changements et de telles contraintes qu'il est logique d'y voir le mécontentement grandir et, au lendemain de la bataille de Yavin, l'Empire Galactique a perdu le contrôle du gros de ce territoire au profit des Rebelles ; mais seulement de façon temporaire.

L'Alliance Rebelle est née du regroupement de la majorité des mouvements de lutte contre l'Empire il y a 2 ans. Ses fondateurs principaux étaient des sénateurs majeurs de l'Empire : Mon Mothma de Chandrila, et Bail Organa d'Alderaan. Depuis la mort d'Organa sur sa planète, la Chancelière, Mon Mothma, est la seule tête dirigeante de l'Alliance, mais Leia Organa, fille de Bail, fait office de pupille et de second. Si elle n'existe que depuis peu, elle s'inscrit en fait dans la continuité d'un autre mouvement, officiel celui-ci : la Délégation des 2000. Ce groupe coordonnait secrètement les efforts de nombreuses cellules indépendantes à travers la Galaxie tout en leur fournissant quelques matériels utiles. Devant la perspective inexorable d'une suppression du Sénat et l'arrestation potentielle de ses représentants (comme dans l'assaut du Tantive IV au début de l'épisode 4), la Délégation décida de fédérer ses partenaires, deux ans après que l'Empire ait réalisé l'existence du réseau rebelle, et que l'escalade de violence s'ensuivant rende obsolète son caractère éminemment secret. Mon Mothma, qui était restée écartée des affaires jusque là, signa en personne la Déclaration de Rébellion.

Bien que vue comme un ensemble uni et galactique, la Rébellion reste largement constituée de cellules plus ou moins autonomes, avec leurs milices de partisans et, parfois, leurs forces armées locales, et ne représente pas la totalité de la résistance à l'Empire. Pour diverses raisons, d'autres mouvements ont refusé de la joindre. Certains pensent que la politique de raid et de guérilla de l'Alliance est inefficace, et celle-ci refuse aussi d'accepter les groupes terroristes (comprendre : des groupes ciblant des civils). Malgré le coût consenti dans les engagement de Scariff et Yavin, les forces rebelles restent relativement importantes, et même croissantes, leur résistance inspirant d'autres groupes et populations insatisfaits. Le commandement de l'Alliance reste accepté et obéi, mais, comme les communications peuvent être difficiles et comme Mon Mothma est d'abord une ancienne sénatrice, les commandants, généralement des militaires formés, ont une large liberté. Mais les Rebelles agissent rarement de façon cavalière. Ils respectent le statut d'élue démocratique de Mothma, et ont également un profond respect pour leurs supérieurs, tous des héros de guerre confirmés. Les règles d'engagement et les objectifs sont suivis le plus scrupuleusement possible, quitte à consentir à des pertes excessives et à risquer l'anéantissement.

Malgré l'obtention de fonds détournés ou volés et le soutien, discret ou officiel, de quelques corporations et gouvernements, l'Alliance ne peut se targuer non plus de moyens proportionnés à ses ambitions ; d'où sa tactique de guérilla. Elle accueille pèle-mêle des partisans de tous horizons, de toutes espèces et parfois même des malfrats, qui peuvent essentiellement compter sur leurs propres équipements et talents. L'entraînement des Rebelles est très lacunaire et l'équipement rare. L'expérience se gagne au feu et le taux de mortalité est important, mais la motivation rebelle s'est toujours maintenue. Sur terre ou dans les airs, les combattants de la Liberté sont souvent en infériorité numérique et font souvent face à des troupes bien entraînées et équipées. Ceux qui survivent à leurs combats peuvent cependant espérer prendre rapidement du galon et intégrer les forces spéciales, qui bénéficient des meilleurs membres et des rares équipements modernes de la Rébellion.

Au gré des ans, un mélange de chance et de culot a permis à la Rébellion de devenir, malgré tout, une force organisée et efficace, menant raids et frappes-éclair sur l'Empire pour se réapprovisionner, extraire de nouveaux soutiens, voler des ressources et saper l'effort militaire impérial. Longtemps sous-estimée, elle est parvenue, contre toute attente, à détruire l'indestructible Etoile Noire, une station spatiale capable de détruire des planètes, et de tromper l'inéluctable destruction planant sur elle. Suite à la destruction d'Alderaan et à cette réussite, le mouvement a connu une vitalité encore accrue. De nouvelles recrues se pressent pour joindre les cellules de recrutement, les transfuges impériaux se multiplient et des mondes rejoignent officiellement la lutte armée contre l'Empire. Bien qu'elle ait considérablement gagné en force, la Rébellion s'inquiète, cependant : elle a beaucoup perdu de la discrétion qui était sa force au gré des ans. L'Empire reste puissant, et la lutte ouverte pourrait être une mauvaise idée, et pourrait coûter plus cher que ses bienfaits initiaux.

Si le fantasme affecte bien une chose dans la science-fiction, c'est bien la science elle-même. Le Lucasverse ne déroge pas à la règle. La Galaxie est un lieu vivant où se croisent à toute vitesse moteurs dernier cri et sabords antiques.

Dans Star Wars, les vaisseaux voyagent entre les systèmes à travers une dimension particulière : l'Hyperespace. Le passage à travers cette dimension s'effectue en exploitant des aspérités de l'espace réel, et permet de s'affranchir de nombreuses règles de la physique relativiste. Les moteurs hyperdrive permettent d'employer de l'hypermatière dans le but de rendre la procédure aussi simple que de presser un bouton. Cela dit, la procédure reste dangereuse et contraignante malgré des milliers d'années d'utilisation et de perfectionnement.
Un vaisseau en hyperespace continue d'exister dans l'espace réel, et peut être affecté par les masses gravitationnelles ou les corps étrangers. De nombreuses routes, des lignes plus ou moins stables permettant de traverser des distances considérables, permettent de voyager en un temps record à travers la Galaxie, et un vaisseau doté d'un hyperdrive de facteur 1 peut espérer atteindre une vitesse moyenne de 2500 années-lumière par heure et traverser l'Empire de bout en bout en quelques jours. Mais, hors de ces routes, les voyages peuvent se révéler bien plus ardus. En cas de manœuvres dans des régions peu explorées ou riches en anomalies, passer à un système voisin peut prendre plusieurs jours aussi, car il est nécessaire de confirmer un cap sûr et de procéder par tronçons, parfois petits. Dans certaines régions, des balises aident les voyageurs en leur indiquant le point suivant sans besoin de calculs.
Le problème majeur des vaisseaux à hyperdrive entrant dans un nouvel univers serait de trouver des routes viables pour le voyage en hyperespace. Il a fallu des siècles entiers pour cartographier correctement certaines voies hyperspatiales, aussi le temps et les moyens nécessaires pour examiner et cartographier un nouvel espace à vitesse subluminique seraient considérables.
Un vaisseau en hyperespace peut en être tiré abruptement par une masse particulièrement importante grâce à des sécurités intégrées à tous les hyperdrive. Cela évite généralement de finir dans un soleil après une erreur de calcul ou un changement de forme imprévu de l'aspérité exploitée, mais empêche aussi d'entrer dans l'hyperespace avant de s'être éloigné des astres environnants. L'Empire développe aussi des générateurs de puits de gravité pour bloquer les fuyards rebelles. Certains pilotes, cependant, en particulier hors-la-loi, se jouent des protocoles et désactivent ces sécurités. C'est potentiellement dangereux, mais cela peut rendre de fiers services quand on est recherché.
Un vaisseau entrant en hyperespace émet une dose de radiations de Cronau au moment de la mise en route de l'hyperdrive. Par leur analyse, un destroyer impérial peut estimer la destination potentielle du vaisseau recherché.

La médecine du Lucasverse est teintée de nuances extrêmes. Certaines substances, comme le miraculeux bacta, permettent de guérir les pires traumatismes physiques et d'effacer jusqu'aux cicatrices les plus profondes, même si certains choisissent d'en arborer tout de même. Une exposition au bacta peut ainsi soigner des maux et des maladies, mais aussi prolonger la vie. Le bacta et d'autres substances médicinales similaires constituent la base de la pharmacologie de cet univers, et garantissent des capacités de soins étonnantes. Cependant, ces médicaments semblent coûteux. Ainsi, Clieg Lars, mari de Shmi Skywalker, était un fermier assez prospère pour racheter une esclave et l'affranchir, mais apparemment pas assez pour garantir l'accès à des soins convaincants. Il est vu affecté par une santé déclinante, bien que cela puisse être dû à l'enlèvement de sa femme au moment des faits.
Au-delà de cela, l'accès à ces substances miraculeuses a-t-il provoqué des retards dans d'autres domaines médicaux ? Il est difficile, en effet, d'accepter qu'un milieu médical capable de rétablir de brûlures extrêmes en quelques heures ne puisse empêcher une personne désespérée de se laisser mourir. L'inaction totale du personnel soignant à la mort de Padmé Amidala et la résignation des témoins semblent indiquer qu'aucune parade n'est envisageable. La médecine du Lucasverse ne peut donc pas juguler les humeurs par voie médicamenteuse, voire provoquer un coma temporaire. Les raisons peuvent être dues au fort avancement de la médecine purement physique comme à des questions d'ordre religieux ou philosophique, mais le manque reste réel.
Malgré l'efficacité des traitements au bacta, on peut donc avancer que la médecine du Lucasverse accuse de lourds retards, y compris dans le domaine psychiatrique.

Un point pour me prémunir de certaines voix qui vont se dresser : oui, le général Grievous est un miracle de la médecine si on considère que son corps a été remplacé par un exosquelette droïde. On rentre cependant plus dans la section cybernétique, dans laquelle le Lucasverse est bien plus versé. En outre, nous avons récemment réussi la première greffe de tête dans le monde réel, aussi une telle technique ne semble plus aussi improbable qu'on pourrait le penser. Enfin, je persiste et signe, puisque Grievous, blessé sur Coruscant à la poitrine (ce qui va participer à lui coûter la vie), ne parvient pas à se rétablir, physiquement comme mécaniquement, avant la bataille d'Utapau. Si on considère cette prouesse que semble être sa transformation, soigner des organes traumatisés ne relève pas de l'exploit. Une pénurie de bacta dans les rangs de la Confédération (qui ne devait pas trop en user vu l'usage intensif de droïdes) peut l'expliquer, mais cela indique en tout cas qu'aucun autre moyen rapide et/ou fiable n'était à disposition pour le commandant en chef de la deuxième plus puissante armée de la Galaxie.

Le droïde est en usage dans le Lucasverse depuis toujours. C'est une technologie extrêmement bien maîtrisée, et les droïdes sont partout et exercent un éventail de tâches infini. La maîtrise de leur programmation permet, en outre, de personnaliser leur niveau d'empathie et leur degré d'autonomie sans risquer l'éclosion d'une conscience et, à l'exception des droïdes de combat, aucun droïde ne doit normalement être autorisé à blesser un être vivant. Des incidents restent cependant possibles, comme la révolte droïde menée par IG-88 assez récemment.
De manière générale, le droïde reste d'abord un outil et une propriété, remplaçant, à certains égards, les esclaves dans les sociétés évoluées. Souvent très spécialisé, il peut être armé et faire la guerre pour ses propriétaires. Mais, en raison des limites de la programmation informatique, les détracteurs du droïde restent nombreux. Ainsi pendant la Guerre des Clones, durant laquelle l'Armée Clone de la République a démontré sa supériorité sur l'Armée Droïde de la Confédération des Systèmes Indépendants. Le droïde est ainsi vu assez généralement comme un outil sans âme et sans droits, et certains établissements privés se réservent le droit de ne pas les accueillir. Quelques individus respectent tout de même leur droit à exister, et des relations d'amitié peuvent se développer entre des droïdes et leurs propriétaires.

Il est à noter que la lenteur de réactivité des droïdes indique un certain retard de développement dans certains domaines de l'électronique. C'est aussi visible dans la faible précision de beaucoup d'armements dans Star Wars. La puissance de traitement des processeurs serait insuffisante pour permettre de mener des tâches multiples avec une efficacité constante. Ainsi, plus un droïde tend à être versatile et à disposer de nombreux outils simultanés, plus il a tendance à accuser des retards de réactivité. N'ont-ils pas inventé la technologie des multi-coeurs ? Probablement que si. Néanmoins, à un tel niveau, un processeur quantique devient nécessaire pour assurer une utilisation optimale de la capacité de traitement ; et c'est de ça que Star Wars ne disposerait pas. Si des droïdes et systèmes avancés existent, leur coût prohibitif empêche tout déploiement de masse, et amène souvent à privilégier une logique quantitative.
Les droïdes sont aussi vus comme étant incapables de faire preuve de créativité. En effet, les droïdes de combat, sur terre ou dans l'espace, sont généralement qualifiés de longs à la détente (voir ci-dessus) et prévisibles. Pour cela, il faut par contre probablement se tourner vers les limites que respectent globalement les constructeurs dans la Galaxie. En effet, si un droïde ne doit généralement pas désobéir ou blesser, les droïdes indépendants sont plus nombreux qu'on le croit. Par la suite d'une série de bugs ayant fait dévier leurs routines, et/ou par l'interprétation erronée de certaines consignes par les processeurs les plus performants, ils peuvent être conduits à une forme de folie ou même développer une conscience. L'absence de créativité est sans doute intentionnellement assurée pour éviter tout risque de développement d'une conscience propre, ou de routines d'autodéfense pouvant mettre en danger une vie de façon inattendue. Des formatages réguliers sont aussi recommandés aux propriétaires, mais beaucoup n'y font pas assez attention, et les droïdes perdus ou oubliés après leur mort restent monnaie courante.

En matière de chirurgie, la cybernétique du Lucasverse est, elle aussi, très développée. Cependant, on remarquera que la prothèse cybernétique est rarement conçue comme une augmentation. Les amputés préfèrent généralement une prothèse reproduisant le plus fidèlement possible leur membre original, avec ses sensations. On remarqua tout de même aussi que la prothèse cybernétique n'est pas accessible à tout le monde. Ainsi, Clieg Lars, toujours lui, était un fermier assez riche pour racheter une esclave et l'affranchir, mais pas assez pour obtenir des jambes de remplacement, même grossières, suite à la perte de ses membres inférieurs. Les prothèses cybernétiques restent réservées aux populations aisées et aux mondes développés. Il serait intéressant de savoir un jour quelles conditions ont rendu une technologie aux principes aussi simples inaccessibles à tant de personnes dans le Lucasverse.

En considérant l'Histoire sanglante du Lucasverse, il est difficile d'imaginer les circonstances maintenant leurs armées dans un tel archaïsme. Films, séries et produits dérivés présentent des armes laser et blaster à la portée limitée, des canons sous sabords (abandonnés à la fin du XIX^e siècle) à la précision médiocre et, parfois, des munitions solides.
Le stormtrooper représente le stade le plus avancé du dispositif militaire commun du Lucasverse, avec une protection complète non assistée mais, tout de même, une isolation environnementale, un report de visée au casque possible et des outils tactiques intégrés assez utiles. En fait, si les combats au sol restent relativement honorables, c'est le combat spatial qui semble le plus arriéré : les combats ont lieu à bout portant et au canon, les boucliers déflecteurs n'arrêtent pas grand chose et aucune arme ne semble pouvoir venir à bout d'un chasseur bien employé.

Penchons-nous sur le détail : le blaster est l'arme la plus utilisée de très loin. C'est un système propulsant du plasma chargé à très haute température par le biais d'une décharge d'énergie lumineuse. Le combinaison du plasma et de l'énergie provoque une explosion meurtrière à l'impact. Ensuite viennent les armes électromagnétiques ou même ioniques. Dans les deux cas, il s'agit d'impulsions électriques concentrées destinées à désactiver ou surcharger les circuits électroniques, donc à capturer des droïdes ou à faire tomber les défenses d'un vaisseau ou d'un véhicule. Noter que, si les vaisseaux et les speeders sont très sensibles à ces armes, les véhicules chenillés ou à pattes y sont insensibles, leur contact au sol faisant guise de prise terre massive.
Les principaux projectiles sont des missiles, dont certains ne sont pas autoguidés. Ils peuvent être à charge à protons, explosifs, ou à concussion, implosifs. L'un comme l'autre sont également meurtriers malgré les distinctions faites dans certains jeux vidéo, seule la mécanique changeant. Occasionnellement, des charges ioniques ou soniques pouvaient être utilisées, ou d'autres types d'explosifs encore.
Parmi les armes rares ou interdites figurent l'arme au plasma, un blaster comptant plus sur le plasma et moins sur l'énergie, plus efficace et particulièrement adapté aux cibles renforcées, ou le disrupteur, qu'on peut grossièrement présenter comme son opposé, et qui a pour tâche de désintégrer ses cibles.
D'autres espèces et factions mettent au point des armes plus ou moins développées et d'autres types d'armes également. Les Chiss utilisent largement le maser. Contrairement au terme réel, il ne s'agit d'une arme à micro-ondes mais d'une arme combinant ici charge énergétique et projectile cinétique. Si cette arme est techniquement moins puissante, le projectile provoque des dommages de choc pouvant endommager ou pénétrer armures et blindages. Les Jedi ayant fait face à des pistolets maser ont, en outre, rencontré des difficultés à cause de l'effet de rebond exercé sur leurs sabres laser.
Les vaisseaux embarqueraient souvent des laser, des armes purement énergétiques, et les versions lourdes sont qualifiées de turbolaser. Certaines sources ont néanmoins établi que le laser du Lucasverse est un blaster embarqué, tout simplement, et qu'il n'y a pas de différence. Le laser n'est donc pas un laser, mais un gros blaster.
Pareillement, les Chiss appellent leurs maser embarqués des mégamaser.

Enfin, on ne peut terminer sans évoquer le sabre laser. Physiquement improbable, cette arme utilise l'énergie d'une cellule autonome et se focalise à l'aide d'un cristal particulier, le cristal de Kyber, résonnant particulièrement fortement dans la Force et présentant des propriétés étonnantes. Ces cristaux ont rarement été utilisés en dehors et les Jedi ont cherché à cacher leurs principales sources, mais l'Etoile Noire ne faisait l'usage. En tout cas, ce sont les propriétés particulières de ces cristaux qui permettent d'obtenir une telle énergie d'une si petite cellule, et qui permet au sabre laser (ou sabrolaser) de s'arrêter à la longueur d'un bras. Si le mythe disant que seul un Jedi peut l'activer par la Force est faux, certains Jedi ont cependant appris à manipuler le faisceau de leur sabre via la Force pour le rendre plus long ou plus court, plus ou moins puissant, ou même pour lui donner une apparence de fouet.
Beaucoup d'autres armes existent dans le Lucasverse. Retenons cependant que, malgré leur évolution apparente, elles restent soumise à un usage globalement archaïque, et aux limites sérieuses des systèmes de visée de l'univers, en résonance aux limitations des droïdes.

Dans le Lucasverse, une force magique coule dans chaque élément de la Création. La sensibilité à cette Force fait de certains individus des êtres supérieurs, dotés de capacités que d'aucuns qualifieraient de paranormales

" La Force, qui donne au chevalier jedi son pouvoir. C'est une sorte de fluide créé par tout être vivant, une énergie qui nous entoure et nous pénètre, et qui maintient la Galaxie en un tout unique. "
La première explication de la Force, par Obi-Wan Kenobi, en 1977, dans l'épisode 4 (Un nouvel espoir), est très basique. Elle entre bien dans le type d'explication qu'on peut s'attendre sur Dieu en questionnant sa nature aux prêtres de la plupart des grandes religions monothéistes. Très court, ce passage ne devait pas s'éterniser sur la technique, mais laissait entendre qu'il s'agissait plus d'une force organique (un fluide) qu'une force divine.
" La taille importe peu. Regarde-moi ! Est-ce par ma taille que tu te mesures ? Et bien, tu ne le dois pas ! Car mon alliée est la Force ; et c'est, de mes alliés, la plus puissante. La vie la créée, la fait grandir. Son énergie nous entoure et nous relie. Nous sommes des êtres illuminés, pas une simple matière brute ! Tu dois sentir la Force autour de toi ! Ici ! Entre toi ; moi ; l'arbre ; la roche ; partout. Elle est même entre le sol et le vaisseau "
C'est par ces mots que Yoda n'a pas encore expliqué la Force à Luke Skywalker. C'est ainsi que la Force a été abordée en 1980, dans l'épisode 5 (l'Empire contre-attaque). Cette vision très New Age était séduisante, mais elle faisait passer à la trappe toute dimension biologique telle qu'abordée par Obi-Wan Kenobi, et ne comblait pas les attentes du public de SCIENCE-fiction.
" C'est quoi un midichlorien ? - Les midichloriens sont des formes de vie microscopiques que l'on retrouve dans toute cellule vivante. - Elles vivent à l'intérieur de moi ?! - Dans tes cellules, oui. Et nous vivons en symbiose avec elle. - C'est quoi la symbiose ? - L'association réciproquement profitable de deux êtres vivants. Sans les midichloriens, il n'y aurait pas de vie, et elle n'aurait pas connaissance de la Force. Ils nous parlent à chaque instant. Ils nous disent ce que veut la Force. "
C'est une discussion plus scientifique entre Qui-Gon Jinn et Anakin Skywalker, dans l'épisode 1 (La menace fantôme), en 1999, qui tente de boucler la boucle en expliquant ce qu'est ce fluide. Nous avons maintenant deux arcs explicatifs dont la synthèse explique assez clairement ce que les Jedi appellent la Force.

La Force est donc une énergie produite par des entités microscopiques, les midichloriens, présentes de façon plus ou moins concentrée dans toute molécule, y compris dans l'air. Cette énergie leur permet probablement de communiquer et, lorsque la concentration de midichloriens est assez forte chez un être, il peut ressentir cette énergie qui le traverse et apprendre à la manipuler. Il développe une conscience plus élevée de son entourage et une forte sensibilité psychique.
Une prise de sang permet de détecter un niveau élevé de midichloriens en quelques secondes. Pendant longtemps, la République a testé les nouveaux-nés pour les Jedi. Ceux qui vivaient hors de la République étaient souvent repérés trop tard et mis au service du Temple sans formation de chevalier. Certains développaient leur propre connaissance de la Force, conduisant parfois à des catastrophes.
D'après Yoda, la Force est une alliée, et non un outil. En effet, c'est par la communion avec la Force que le Jedi acquiert son pouvoir. Cette voie complexe exige de se détacher du Moi pour s'intégrer dans un schéma plus grand, ce qui explique que les Jedi prohibaient l'attachement, mais pas l'amour.

D'après Qui-Gon Jinn, la vie n'existerait pas sans midichloriens ; mais sa théorie ne tient pas debout dans Multiverse RPG. Cela ne l'empêche pas d'être potentiellement valide dans le Lucasverse hors Multiverse RPG.
La Force n'ayant pas été découverte ailleurs, il faudra estimer que les midichloriens n'existent pas dans les autres univers. Si les adeptes de la Force seront capables de manipuler leur propre énergie et d'interagir pleinement avec les objets du Lucasverse, il leur sera ainsi impossible d'accéder à de nombreux pouvoirs dans d'autres univers, et d'interagir avec eux.
La Force pourra cependant agir comme une protectrice en faveur du Lucasverse. L'usage brutal de technologies telles que la téléportation pourrait être vu par la Force vivante comme une anomalie ou une agression à contrer. Sans connaissance de la Force et capacité à communiquer avec elle, d'autres univers pourraient se voir handicapés de manière inattendue dans le Lucasverse (disruption technologique, coups du Sort, etc.). L'étude scientifique ou magique de la Force, ou l'aide d'une faction du Lucasverse, seront nécessaires pour espérer être accepté par la Force.

Traditionnellement, deux côtés de la Force s'opposent. Les Jedi suivent la voie abordée précédemment. C'est le côté clair de la Force. Les Sith et autres adeptes du côté obscur suivent une autre logique. Pour eux, les enseignements clairs sont hypocrites et erronés, et leur affinité avec la Force les prédispose à gouverner le monde physique. La Force est davantage un outil pour eux, et ils la développent dans une logique de domination et de prolongation de l'existence physique, là où certains Jedi ont découvert que le renoncement total conduisait à l'immortalité dans la Force.
L'adepte obscur se soumet à ses émotions et ses désirs égoïstes. Il devient l'esclave de ses propres turpitudes. En échange, il accède à un grand pouvoir sans grande formation. La haine fonctionne aussi bien que l'amour pour canaliser l'énergie des midichloriens vers un objectif, mais elle contraint ceux-ci à entrer en action, plutôt que de les y inviter par association symbiotique. Sur beaucoup d'adeptes obscurs, la Force finit par se venger par des coups du Sort. Les Sith ont souvent remporté de grande victoire, mais n'ont jamais gagné leurs guerres au bout du compte.
L'adepte obscur est aussi obsédé par la mort. Il croit en la possibilité de vivre éternellement en manipulant la Force. Certains sont passés maître dans l'art de corrompre des mondes entiers, mais une fraction seulement est parvenue à se maintenir en vie après la mort. Persistant sous forme de spectre, l'adepte peut ainsi posséder un autre corps ou hanter des lieux, l'amenant près d'une forme d'immortalité. Darth Plagueis, le maître de Darth Sidious, a mené des expériences pour prolonger la vie de son propre corps, sans rencontrer de succès. Mais une tentative de manipulation de ce stade a conduit à un retour de bâton de la Force même, et a donné naissance à un être né de la Force elle-même : Anakin Skywalker, aujourd'hui Darth Vader.

Pour finir, examinons les deux courants de la Force de Star Wars :

Intéressant ? L'Univers Étendu a aussi introduit la notion de Jedi gris, ou de neutralité. Le Gris respecte la notion de balance, d'équilibre dans les forces vivantes, et donc dans la Force. Selon beaucoup de fans, Anakin Skywalker serait né et aurait connu les deux faces des codes existants pour les explorer et les transcender, ce qui signifierait que le Code Gris est l'enseignement à suivre. C'est à chacun d'en juger.

Le Code Gris

Il n'y a ni côté obscur, ni côté clair
Il n'y a que la Force
Je ferai ce que je dois pour maintenir
l'Equilibre
Il n'y a pas de Bien sans Mal,
mais le Mal ne doit pas être autorisé à prospérer

Il y a la Passion, mais aussi la Paix
Il y a la Sérénité, mais aussi l'Emotion
Il y a le Chaos, mais aussi l'Ordre

La prophétie de l'Elu est abordée à plusieurs reprises par les Jedi dans la Prélogie. Ce qui n'est pas dit dans les films, c'est que Palpatine ne craint pas l'apparition d'Anakin Skywalker pour une excellente raison. On pourrait se demander pourquoi le dernier Seigneur Noir des Sith s'expose ainsi au Sauveur des Jedi, l'accompagnant, le parrainant et le côtoyant au quotidien.
Les Sith ont leur propre version de cette prophétie, dans laquelle le Sith'ari détruit l'Ordre Jedi et élimine enfin leurs enseignements ineptes. Pour Palpatine, il y a deux issues à ce récit, en lequel il croit pleinement : soit il est dépassé par Anakin et meurt de sa main, et la Prophétie s'accomplit tout de même ; soit il parvient à placer Anakin sous sa coupe, l'instruit, le contrôle, et il parvient à profiter de l'extinction des Jedi.
En fait, aucune des deux prophéties n'est réelle. Au gré des films, côté clair et côté obscur s'affrontent et s'équilibrent dans leur affrontement sanglant. Anakin/Vader a détruit Jedi et Sith pour remettre à plat le rapport de forces et relancer les théories sur la Force.
Selon certains, le Code Gris serait en fait le seul moyen d'atteindre l'équilibre dans la Force promis par la prophétie, et serait en fait l'enseignement à tirer des bains de sang agitant la Galaxie. Dans l'Univers Etendu, c'est une princesse impériale, chevalier de la Force suivant un code proche du Gris, qui parvient à établir une nouvelle paix galactique durable aux côtés d'un descendant d'Anakin Skywalker.